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Nicolas LOVERA, Les 100 qui font la ville en 2022

Nicolas LOVERA, Les 100 qui font la ville en 2022

Représentant le sujet des aménagements ludiques et sportifs en France, retrouvez le portrait de Nicolas Lovera, CEO de Playgones et expert en Design Actif dans l’édition spéciale du magazine Traits Urbains n°130/131 « Les 100 qui font la ville ».

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Fier de tout le travail accompli ensemble et, bravo au nom de toute l’équipe de la « Marque au Gorille » 🦍. Une récompense qui vient affirmer nos valeurs et nos ambitions, que nous partageons auprès les villes et les villages avec qui nous travaillons au quotidien. Restez connectés beaucoup de projets à venir.

Ce 4e numéro spécial « Les 100 qui font la ville » propose un paysage des acteurs et actrices de la fabrique urbaine où la diversité des parcours mène à des préoccupations communes.
Architectes, paysagistes et urbanistes (parmi lesquels les quatre équipes lauréates du Palmarès des jeunes urbanistes 2022), élus locaux, aménageurs, promoteurs constituent le socle de ce palmarès, il accueille aussi des personnalités qui accompagnent, conseillent ou influencent les pratiques.

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L’article complet :

Après des étude de psychologie et de sciences de l’éducation, Nicolas Lovera obtient un MBA de marketing sportif du Groupe ESG. Il y rencontre son actuel associé, Bertrand Beroud, avec qui il reprendra Protec Sport en 2006. Cette société lyonnaise d’équipements sportifs, fondée en 1975, devient en 2018 « Playgones ».

« Le sport, les loisirs, l’innovation, l’inclusion sont l’ADN de l’entreprise, le choix du nom Playgones découle de cette authenticité et de son attachement territorial. Play pour le jeu et le sport, Gones étant le nom donné aux gamins de Lyon », explique Nicolas Lovera.

Convaincu que « le sport de demain se fera dans la rue, que la ville et ses rues seront des lieux de pratiques ludiques et sportives », il ambitionne de « faire des installations inclusives, mixtes, intergénérationnelles, d’introduire davantage d’universalité dans les équipements pour que les usagers puissent faire du sport en sécurité quels que soient leur âge, leur origine sociale, leur genre ou leur handicap, qu’ils leur donnent envie de découvrir de nouvelles pratiques ». Il souhaite encourager la diffusion des sports émergents et « mettre le sport au cour de la ville pour contribuer à créer un univers positif, qui apporte du rêve et une part d’embellissement urbain ». Le sport peut en effet trouver sa place dans des espaces génériques tels que les ruelles, places, parkings, gares ou centres commerciaux.

Il est aussi possible de faciliter l’accès à la pratique en mettant à disposition, sur les terrains sportifs, des boites connectées qui, grâce à une application, donnent accès à des équipements aussi simples qu’un ballon ou des raquettes. Ou par la mise en place d’un encadrement autour des aménagements. Des éducatrices et éducateurs sportifs pourraient ainsi, en dehors des périodes d’accès libre, assurer une formation à la pratique sportive.

Nicolas Lovera est soucieux d’introduire consultation et concertation dans le processus, d’« aller questionner les gens pour provoquer l’équipement qui répond à leurs besoins, de les intégrer aux projets, de les faire participer ».

Un autre défi lui tient à cœur, celui de rendre mixte l’espace urbain et particulièrement les équipements en accès libre, de « trouver un équilibre entre les attentes des filles et des garçons » par exemple en transformant la commande initiale d’un terrain de foot en un plateau d’évolution aux disciplines variées. «A défaut de prendre en compte cet équilibre nécessaire, le risque c’est de voir les filles disparaître totalement de l’espace urbain et sportif! ».

Autre axe de développement : le mobilier sportif pour seniors, « une population oubliée ».

Playgones dispose d’une forte expérience dans l’aménagement d’aires de jeux. Devenu papa en 2010, Nicolas Lovera constate par lui-même combien la ville est peu hospitalière pour les enfants et leurs parents. « Sécuriser la ville pour les enfants, c’est aussi répondre aux autres catégories d’usagers », souligne-t-il. L’entrepreneur promeut le design actif qui invite, à travers l’aménagement de l’espace urbain, à lutter contre la sédentarité en mettant les gens en mouvement. Concrètement, cela pourrait commencer par inciter par la signalétique à prendre un escalier plutôt qu’un escalator, tracer comme à Nantes une ligne verte pour guider les touristes dans la découverte de la ville, installer des éléments mobiles sur une place, compléter  l’accès aux écoles par un cheminement ou des jeux au sol pour « inciter les enfants à une petite pratique sportive … et à trouver que c’est sympa d’aller à l’école ». Ou comment faire du sport sans le savoir…

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Traits Urbains n°130/131
Les 100 qui font la ville

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